À la frontière d’elle-même
Ce matin-là, elle sent que rester lui coûte plus que partir.
L’heure du basculement est venue.
Elle quitte sans bruit ce qui fut son abri,
Sa valise vide… ou plutôt pleine d’incertitude.
Ne sachant pas encore ce qu’elle veut,
Mais sachant ce qu’elle ne veut plus.
Elle se tient à la frontière d’elle-même, prête à se redéfinir.
Elle se lance.
Le premier pas, hésitant.
Le deuxième, plus ferme.
Le troisième, conquérant.
Dans son voyage vers son destin, elle se rappelle :
Ce que tu cherches, naît souvent dans le flou.
Kayajenn